L’application Mangeons local ! est de retour et nos régions sont partie prenante de ce guichet permettant de planifier ses sorties agroalimentaires.
« On a la chance d’être diversifiés, d’être variés dans le Bas-Saint-Laurent. Il faut encourager notre monde », dit Gilbert Marquis, président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
La formule de Mangeons local a été remaniée après deux ans de pause. Les « portes ouvertes » se tiendront désormais de la fin juillet à la mi-septembre sur plusieurs fermes et seront répertoriées dans un calendrier d’activités. Afin de gérer plus adéquatement l’affluence, le concept nécessitera une inscription préalable en ligne, bien que l’entrée demeure gratuite. Une façon de faire que souhaitent effectivement les producteurs. « Parfois, le producteur est au champ, est occupé. En réservant, c’est plus plaisant pour les deux, car le producteur a du temps à allouer aux visiteurs et c’est ce qu’on souhaite », résumait Gilbert Marquis.
Sur le site de l’initiative, on retrouve d’ailleurs des circuits. Invitation à celui appelé Ouest le bonheur ? Il est ici ! qui fait découvrir l’ouest de la région avec le Kamouraska, Rivière-du-Loup et le Témiscouata. La tournée Bas-Saint-Laurent est aussi proposée, on invite à visiter les entreprises qu’a découvertes l’ambassadeur Mangeons local de la région du Bas-Saint-Laurent, lors de sa tournée en juillet 2021. Finalement, Entre les îles et la campagne propose un circuit dans Chaudière-Appalaches avec des arrêts dans L’Islet.
Achat local
Selon Gilbert Marquis, l’effet « achat local » qui a envahi les Québécois depuis le début de la pandémie ne s’estompe pas. « Les gens ont trouvé ça de leur goût. Ils aiment les produits frais. Je crois qu’on ne reviendra plus en arrière », dit M. Marquis.
Au-delà de goûter les produits des agriculteurs grâce à l’outil Mangeons local, c’est un rendez-vous qu’on propose carrément en certains endroits, avec des visites animées, dégustations, découverte des animaux, ateliers, autocueillette, etc. Selon M. Marquis, il faut oublier qu’on peut « déranger » les producteurs qui ne demandent qu’à rencontrer monsieur et madame tout le monde. « Souvent les maraîchers ont des kiosques à la ferme, ils veulent justement de la visite », dit-il.
Les détails : Mangeons Local | UPA